Depuis mars 2021, pour un test, seuls 3000 patients sont autorisés à bénéficier de médicaments contenant du THC, molécule psychotrope extraite du cannabis. Dans la clandestinité, des malades ont décidé d’en produire eux-mêmes pour apaiser leurs maux.
Sur la table basse du salon de Laurent*, les boîtes de médicaments s’empilent. La marijuana a beau embaumer la pièce, le cendrier est vide, aucun joint à l’horizon. L’odeur de cannabis émane à la fois d’une petite pièce sombre où il fait pousser son chanvre que du vaporisateur « high-tech » lui servant à inhaler les vapeurs de son traitement « maison ». Laurent est séropositif. « Entre avoir mal et ne pas avoir mal, entre manger et ne pas manger, entre dormir et ne pas dormir », il a choisi de vivre dans l’illégalité et de faire pousser ses plantes chargées en THC et CBD. « Je ne peux pas arrêter, assure-t-il. Ce n’est pas une question d’addiction ou de toxicomanie, c’est un usage thérapeutique. »
Source: youtube.com leparisien.fr