Le rétrocroisement est une technique utilisée dans l’amélioration des plantes. L’objectif du rétrocroisement est de produire de nouveaux cultivars qui possèdent les caractéristiques d’un parent élite, à une exception près. La vigueur hybride est souvent observée dans la descendance de deux plantes non apparentées. Le rétrocroisement préserve les caractéristiques d’un parent d’élite, mais il peut aussi être utilisé pour lutter contre les mauvaises herbes. Un programme de rétrocroisement peut produire plusieurs générations de plantes avant que les résultats ne soient visibles.
L’objectif du rétrocroisement
L’objectif du rétrocroisement est de produire de nouveaux cultivars qui possèdent les caractéristiques d’un parent élite, à une exception près. Cette exception est que la plante rétrocroisée n’est pas génétiquement identique au parent d’origine. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un hybride F1 pur et simple.
Le rétrocroisement est utilisé depuis plus d’un demi-siècle en agriculture comme outil de sélection pour créer de nouvelles variétés à partir de variétés existantes ou de plantes sauvages (comme l’herbe de blé).
La vigueur hybride est souvent observée dans la descendance de deux plantes non apparentées.
La vigueur hybride est un phénomène dans lequel la progéniture de deux plantes non apparentées est plus vigoureuse que l’un des parents. Ce phénomène peut se produire lorsque vous effectuez une pollinisation croisée entre deux plantes génétiquement différentes, ou il peut être spontané et se produire involontairement.
Le rétrocroisement préserve la vigueur de l’hybride dans la génération suivante. Par exemple, si vous avez un plant de tomate hybride F1 (la première génération), vous pouvez croiser ce plant avec une autre variété pour produire une génération F2 (la deuxième génération filiale). Vous rétrocroisez ensuite vos plantes F2 avec l’un de leurs parents jusqu’à ce qu’elles ressemblent le plus possible à votre variété originale sans être identiques à celle-ci.
Un programme de rétrocroisement peut produire plusieurs générations de plantes avant que les résultats ne soient visibles.
Le rétrocroisement peut être un processus long. Il faut parfois plus d’un rétrocroisement pour obtenir le résultat souhaité.
La génération F1 de cette méthode produira cependant des plantes qui possèdent toutes les caractéristiques des deux parents en plus de leurs propres caractéristiques uniques. Par exemple, si vous avez deux parents qui sont tous deux grands et vert foncé avec des tiges blanches et des fleurs roses (phénotype), vous pouvez vous attendre à ce que votre génération F1 présente certaines de ces caractéristiques ainsi que ses propres caractéristiques uniques – peut-être des fleurs jaunes au lieu de roses, une stature plus courte au lieu de la taille, des feuilles vert foncé ou des tiges de couleur plus claire ou tout autre caractère qu’elle pourrait exprimer.
Le rétrocroisement permet aux sélectionneurs de plantes de créer de nouveaux cultivars qui conservent de nombreuses caractéristiques souhaitables de leurs parents, à une exception près.
Dans le rétrocroisement, un phytogénéticien croise un hybride de première génération (F1) avec une de ses lignées parentales. La progéniture qui en résulte est ensuite croisée avec l’autre parent pour produire une lignée consanguine (IB). Un second rétrocroisement est effectué avec la lignée inbred pour produire une F2 qui est génétiquement identique à ses grands-parents, à l’exception du seul caractère souhaité. En d’autres termes, ce processus permet aux sélectionneurs d’introduire un caractère dans une variété ou un cultivar spécifique sans introduire trop de caractères indésirables provenant de l’un ou l’autre de ses parents ; il conserve la majeure partie de sa génétique d’origine tout en ajoutant un seul nouveau gène ou ensemble de gènes afin d’obtenir ce qu’ils veulent dans leur produit final !
Conclusion
Le rétrocroisement est un outil puissant pour les sélectionneurs de plantes qui veulent développer de nouvelles variétés avec les caractéristiques d’un parent d’élite. Il peut également être utilisé comme mesure de lutte contre les mauvaises herbes si l’on sait quels gènes sont responsables de la résistance.